Vous souhaitez faire un séjour touristique de courte durée ? Ou vous désirez résider dans un nouveau pays ? Dans les deux cas, vous serez peut-être amenés à faire un visa. Détendez-vous, ce n’est pas aussi effrayant qu’il n’y paraît. Sur notre blog voyage, vous explique la marche à suivre pour obtenir votre visa !
Sommaire
Qu’est-ce qu’un visa ?
Un visa peut être une vignette ou un cachet apposé sur votre passeport autorisant votre entrée et séjour dans un pays durant une période donnée. Il se subdivise en deux catégories principales, les visas de court séjour et les visas de long séjour.
Les différents types de visa
Si vous êtes ressortissants français, il est inutile pour un séjour dans l’Union européenne, l’Espace économique européen, la Suisse, et les États membres de l’espace Schengen. Tout cela est possible grâce à un accord de libre circulation au sein de ces zones.
Dans d’autres États du monde comme le Japon, le ressortissant français ne doit pas présenter de visa à l’entrée et la durée maximale d’un séjour temporaire est de 90 jours. On appelle cela une dispense de visa. Cela signifie que vous pouvez rentrer sans visa dans ledit pays. De plus, qui dit exemption de visa, dit rien à payer pour rentrer sur le territoire !
Malheureusement, cette dispense ne s’applique pas à tous les États du monde. Bien des pays exigent encore à minima un visa de court séjour pour pouvoir entrer sur leur territoire.
Visas de court séjour
Lors d’un séjour hors espace Schengen, vous devrez le plus souvent obtenir un visa de court séjour. Il revêt diverses formes : e-Visa, carte de tourisme, demande d’autorisation de voyage, visa avant départ, visa à l’arrivée. On fait le point sur tous ces types de visa de court séjour.
Visa de transit aéroportuaire
C’est un visa de très courte durée (un jour) permettant d’effectuer une correspondance ou de traverser un pays pour arriver à destination. Le visa de transit aéroportuaire vous autorise à accéder à la zone internationale d’un aéroport sans réellement entrer sur le territoire. Ce dernier s’adresse aux ressortissants étrangers devant transiter par un pays, pour se rendre dans un autre pays. Pour plus d’infos, rendez-vous sur le site de l’ambassade du pays par lequel vous allez transiter.
Avant de partir, vérifiez bien toutes les formalités d’entrée et de séjour de votre pays de destination ou de correspondance. A défaut, vous devrez acquitter tous frais ou amendes imposés à la compagnie aérienne par les autorités.
Visa Schengen
Si vous n’êtes pas un ressortissant d’un pays de l’espace Schengen, l’obtention de ce document sera nécessaire pour entrer en France ou dans un autre état de Schengen. Vous disposez alors de 180 jours pour y séjourner de façon ininterrompue pendant 90 jours maximum ou faire plusieurs séjours n’excédant par 90 jours. Si vous souhaitez revenir, prenez votre mal en patience car il vous faudra patienter 180 jours après votre première entrée pour profiter à nouveau de 90 jours et ainsi de suite pour vos futurs voyages. Consultez la page de Service public.fr pour plus de renseignements.
Visa d’avant séjour et nombre d’entrées
Certains pays nécessitent l’obtention d’un visa avant le séjour et proposent de choisir un nombre d’entrées sur le territoire. Par exemple, dans le cadre d’une demande de visa pour la Chine ou d’une demande de visa pour la Russie, vous aurez le choix entre un visa pour entrée unique et un visa double entrée. Pour le Turkménistan, vous aurez le choix entre visa touristique à entrée simple ou à entrées multiples.
Tout d’abord, le visa pour entrée unique ou entrée simple sert, comme son nom l’indique, à franchir les frontières une seule fois pour une période donnée. C’est-à-dire qu’à la sortie du territoire, il vous sera impossible d’entrer à nouveau sans visa. C’est le cas le plus classique où les voyageurs se rendent dans un seul pays puis rentrent chez eux.
Ensuite, le visa double entrée vous autorise à entrer deux fois pendant la période de validité du visa.
Enfin, le visa pour entrées multiples vous permet de pénétrer sur le territoire autant de fois que vous le désirez durant la période de validité de votre visa.
E-Visa et autorisation de voyage électronique
L’e-Visa et l’autorisation de voyage électronique sont des documents nécessaires certifiant que vous êtes autorisés à entrer et à séjourner dans un pays donné pour une période et une durée déterminées. Ils remplacent le visa délivré au point d’entrée du pays, qui est habituellement une zone aéroportuaire ou un poste frontalier. Vous pouvez obtenir votre visa en ligne. Pour ce faire, vous devez remplir un formulaire, fournir les documents requis et effectuer le paiement en ligne.
Une fois la demande en ligne approuvée, vous recevez l’e-Visa par courrier électronique. Vous devez imprimer votre e-Visa et le conserver avec votre passeport pendant toute la durée de votre séjour. L’autorisation de voyage électronique (AVE), elle, est liée électroniquement à votre passeport. Sa durée de validité diffère selon le pays. Par exemple, elle est valide pour une durée de deux ans pour les États-Unis, cinq ans maximum pour le Canada.
Vous ne pouvez demander l’e-Visa ou l’AVE que si l’objet du séjour est le tourisme ou le commerce. D’autres fins telles que le travail et les études, exigent un visa traditionnel obtenu dans une ambassade ou dans un consulat général. L’e-Visa et l’AVE, à l’instar du visa traditionnel, ne garantissent pas l’entrée dans le territoire concerné. En effet, les autorités frontalières se réservent le droit de refuser l’entrée en de rares occasions.
La carte de tourisme
Certains pays comme Cuba exigent une carte de tourisme et une attestation d’assurance voyage pour pouvoir entrer et séjourner sur leur territoire. Pour faire cette demande de carte, il faudra se rendre au consulat ou à l’ambassade du pays de votre destination, munis de votre passeport biométrique ou passeport valide, de votre billet d’avion ou d’une attestation de la compagnie aérienne.
Quant à l’attestation d’assurance, il s’agit encore d’un document obligatoire qui atteste de la couverture de vos frais de rapatriement et de vos frais médicaux. Si dans la grande majorité des cas, on ne vous la réclame pas à l’arrivée, elle reste néanmoins indispensable. De plus, si vous souhaitez faire renouveler votre carte de tourisme, vous devrez systématiquement la présenter. Pas de panique ! Vous pouvez obtenir cette attestation gratuitement via votre organisme d’assurance voyage ou votre organisme de carte bancaire, qu’il s’agisse de Visa ou de Mastercard.
La carte de tourisme se compose de deux parties identiques. L’une est à remettre à votre arrivée. L’autre est à conserver tout le long de votre séjour. En outre, à votre départ, vous devrez la remettre aux autorités compétentes.
Visa à l’arrivée
Il s’agit d’un visa que l’on vous délivre à votre arrivée en échange d’un paiement. C’est la norme dans certains pays d’Asie tels que le Vietnam ou le Cambodge. Il vous suffit de vous rendre à un guichet d’aéroport, de port maritime ou de poste frontalier pour recevoir une vignette ou un tampon sur votre passeport. Vous ne devez donc remplir aucun formulaire en ligne avant votre départ !
Visas de long séjour
Dans l’Union européenne, l’Espace économique européen et l’espace Schengen, la libre circulation vaut aussi pour les longs séjours. Par conséquent, pas de démarches à faire !
Cependant, un séjour supérieur à 90 jours dans un pays hors de ces zones nécessitera un visa de long séjour. Selon votre situation, vous pourrez demander un visa étudiant, un visa de stage, un visa d’installation et de travail classique. Vous pouvez également obtenir un visa grâce à un VIE, un VIA, un VSI ou un Permis Vacances-Travail (PVT).
Visa étudiant
Le visa étudiant est le sésame qui vous permet d’étudier en toute légalité. En fonction du pays où vous vous rendez, la durée de validité peut aller de 3 mois à 2 ans. La plupart du temps, on ne vous accordera pas un visa pour la totalité de votre séjour d’études. Vous devrez le renouveler sur place, moyennant un coût variable selon les pays. Sachez néanmoins que si vous restez moins de 3 mois, vous n’aurez pas besoin de demander de visa, sauf dans certains pays comme les États-Unis.
Visa de travail classique
Si vous désirez vous installer dans un autre pays que ceux de l’EEE (Espace économique européen) et la Suisse, vous aurez normalement besoin d’un visa d’installation. Une fois arrivé, vous devrez le plus souvent demander un permis de séjour et, si vous souhaitez travailler, faire une demande de permis de travail ou d’autorisation de travail. Une fois sur place, renseignez-vous le plus tôt possible sur les démarches que vous devez également accomplir.
Vous aurez peut-être besoin d’un permis de travail pour exercer une activité :
- Lorsque votre visa ne vaut pas permis de travail
- Lorsque vous trouvez un emploi une fois sur place dans le pays
De fait, vous devez obtenir ce permis avant de commencer à travailler. Pour plus d’infos, nous vous invitons à vous renseigner auprès des autorités compétentes (services du travail ou de l’immigration, site du ministère des affaires étrangères).
Le cas du détachement d’un salarié
Si vous êtes un salarié du privé, la procédure de détachement vous permet de travailler à l’étranger pour le compte de votre organisme employeur français. De fait, vous continuez à bénéficier du régime français de sécurité sociale. Il est à noter que préalablement à votre départ, vous devez être en poste dans ladite entreprise.
Le détachement est obligatoirement temporaire. Sa durée varie en fonction de la mission confiée au travailleur détaché, il dure de six mois à trois ans.
Le cas du salarié expatrié
Si vous êtes salarié du secteur privé, vous pouvez pour diverses raisons, exercer votre activité professionnelle à l’étranger, sous le statut d’expatrié. Dans ce cas, vous relevez ou non du droit du travail français. Vous pouvez être spécialement recruté pour travailler à l’étranger, avec un contrat de travail soumis au droit français. Cependant, dans d’autres cas, vous pouvez être envoyé à l’étranger pour une durée indéterminée, avec un contrat de travail de droit français ou un contrat de travail soumis au droit local. De facto, vous n’êtes soumis qu’à un seul et unique contrat de travail.
Si votre contrat est national, vous êtes soumis au droit du travail français et bénéficiez de la protection sociale française. En revanche, si votre contrat est local, vous êtes soumis au droit du travail du pays dans lequel vous exercez votre activité. Vous bénéficiez donc des mêmes droits que les autres salariés qui travaillent dans ce pays. Par conséquent, vous relevez donc de la protection sociale dudit pays.
Volontariat International en Entreprise
Le VIE (Volontariat International en Entreprise) s’effectue au sein d’une entreprise française à l’étranger. En effet, il s’agit bien souvent d’un emploi à temps plein dans les secteurs du commerce international, de la comptabilité, des banques, des sciences. Il est donc incompatible avec d’autres activités rémunérées. La durée de la mission varie de 6 à 24 mois et est renouvelable une fois pour 24 mois maximum.
Pour vous porter volontaire, vous devez remplir les conditions cumulatives suivantes :
- Avoir entre 18 et 28 ans à la date de l’inscription
- Être français ou ressortissant d’un pays de l’Espace économique européen (EEE)
- Être en règle avec les obligations de service national (journée de défense et de citoyenneté)
- Jouir de ses droits civiques et avoir un casier judiciaire vierge
- Remplir les conditions d’aptitude physique exigées pour les personnes exerçant des activités de même nature dans l’organisme d’accueil
En plus des conditions énoncées ci-dessus, il vous faudra bien souvent posséder d’autres compétences (diplôme, maîtrise de la langue, expérience professionnelle). En outre, si vous optez pour le VIE, c’est à vous d’effectuer votre recherche de mission. Pour ce faire, vous pouvez utiliser le site ou le site .
Volontariat International en Administration
Dans le cadre d’un VIA (Volontariat International en Administration), vous travaillez à temps plein pour des services de l’État français à l’étranger : dans une ambassade, un consulat, les services et les missions économiques français à l’étranger ou encore dans les services de coopération et d’action culturelle. Le VIA est donc incompatible avec d’autres activités rémunérées, qu’elles soient publiques ou privées. La durée de la mission varie de 6 à 24 mois et est renouvelable une fois pour 24 mois maximum. Par ailleurs, vous avez besoin de faire votre demande de renouvellement à l’organisme gestionnaire un à trois mois avant la fin de votre mission.
Tous les secteurs sont concernés : enseignement, droit, économie, médecine, informatique, hôtellerie-restauration.
Si vous voulez vous porter volontaire, vous devez remplir les conditions cumulatives suivantes :
- Avoir entre 18 et 28 ans à la date de l’inscription
- Être français ou ressortissant d’un pays de l’Espace économique européen (EEE)
- Être en règle avec les obligations de service national ( journée de défense et de citoyenneté)
- Jouir de ses droits civiques et avoir un casier judiciaire vierge
- Remplir les conditions d’aptitudes physiques exigées pour les personnes exerçant des activités de même nature dans l’organisme d’accueil.
- Accepter les obligations de discrétion, de convenance et de réserve liées à la nature diplomatique de la mission
En tant que volontaire, vous possédez un statut public. Vous êtes donc placé sous l’autorité de l’Ambassade de France à l’étranger.
Volontariat de Solidarité Internationale
Le VSI (Volontariat de Solidarité Internationale) permet de vous engager en la qualité de volontaire auprès d’ONG agréées afin de mener des actions de solidarité internationale (enseignement, formation, gestion de projets, actions médicales d’urgence). D’une durée de six mois à deux ans, ces missions humanitaires sont proposées par une trentaine d’associations agréées par le ministère des Affaires étrangères. Il vous est possible d’accomplir plusieurs missions pour le compte d’une ou plusieurs ONG à condition de ne pas dépasser six années au total. Ces dernières se déroulent toutes hors de l’Espace économique européen (EEE).
Pour effectuer une mission, vous devez être majeur (sans condition de nationalité) et sans activité professionnelle. Néanmoins, certaines associations exigent du postulant qu’il ait au moins 21 ans. Pour trouver une mission vous pouvez postuler directement à des offres de France volontaires ou entrer directement en contact avec les associations agréées.
Le montant minimum de votre indemnisation ne peut pas être inférieur à 100 € par mois, hors prise en charge du transport, du logement et de la nourriture. Cette indemnité n’est pas considérée comme un salaire ou une rémunération. En France, vous n’êtes donc pas soumis à l’impôt sur le revenu et aux cotisations et contributions sociales.
Au retour, vous pouvez bénéficier d’aides financières spéciales : une prime forfaitaire d’insertion professionnelle (plafonnée à 2001 € maximum) vous est versée si vous ne remplissez pas les conditions d’attribution du revenu de solidarité active (RSA) et que vous êtes inscrit sur la liste des demandeurs d’emploi. De plus, si vous avez effectué une mission de 24 mois sans discontinuités, vous bénéficierez d’une indemnité de réinstallation (3700 € maximum).
PVT
Le Programme Vacances Travail (PVT), également appelé Permis Vacances-Travail est un visa temporaire permettant à son détenteur de voyager dans différents pays étrangers tout en y travaillant. Le PVT français permet ainsi aux ressortissants français âgés de 18 à 30 ans de partir pour une durée maximale d’un an pour visiter un pays et y travailler.
La France a signé des accords bilatéraux avec les pays suivants : le Canada, l’Australie, le Chili, la Colombie, la Nouvelle-Zélande, le Japon, la Corée du Sud, l’Argentine, la Russie, l’Uruguay, le Mexique, Hong Kong, Taiwan et le Brésil.
En outre, les détenteurs de PVT n’ont pas à effectuer de recherche d’emploi avant de partir. Ils partent avec un visa de travail ouvert, ce qui signifie qu’ils peuvent chercher du travail une fois sur place et changer d’emploi autant de fois qu’ils le désirent.
Toutefois, certains pays possèdent un quota de visas annuel. C’est notamment le cas du Canada qui n’alloue qu’un nombre variable de PVT en fonction des années. Faites donc votre demande le plus rapidement possible !
Conclusion :
Nous espérons que vous avez trouvé cet article général utile. Si vous désirez obtenir plus d’informations spécifiques concernant l’obtention d’un visa pour un pays en particulier, nous vous invitons à consulter la rubrique visa et à choisir le pays de votre choix. De cette manière, vous obtiendrez toutes les informations indispensables pour effectuer vos demandes de visas pour un pays donné.
2 Commentaires
Bonjour,je suis ravi de lires vos conseils
Je vais aller au Italie